Home /

Cartographie sensible

À l’ère de l’inclusion et de la diversité, la pérennité de canons esthétiques sur nos scènes contemporaines me confronte à une idéologie et un imaginaire du corps dansant encore largement dominants dans notre société. Je profite de cette première chronique sur la plateforme du projet Quadriptyque pour revenir sur quelques spectacles qui ont teinté mon regard sur la danse en m’offrant des modèles pluriels et décalés. LIRE LA SUITE


Malaise ?


En m’invitant à écrire dans le cadre du projet Quadriptyque, France souhaitait que j’aborde le « malaise spectatoriel » que produit le corps atypique. Si pour certains spectateurs, la nudité suffit à susciter la gêne, pour d’autres, la sensation de la douleur demeure insupportable – même à travers l’esthétisation de la violence. De la même façon, la réception face à un interprète avec handicap ne génère pas une réaction universelle. [LIRE LA SUITE]

À bâtons rompus...

Dans le cadre du projet Quadriptyque, j’accompagne France et Benoît en tant qu’œil extérieur. Je les écoute converser. Leur discussion est un fil continu. Un moment d’intimité. Un espace de jeu. Pendant leur duo, leur dialogue s’ancre dans le réel. Voici un extrait à peine recomposé à partir de leurs échanges… [LIRE LA SUITE]

Quadriptyque vu par les enfants

Lors d’une visite en studio, une classe de primaire s’est montrée enthousiaste, curieuse et impressionnée par la démarche de France Geoffroy

Ce que les enfants nous apprennent

Il est toujours enrichissant d’observer les enfants regarder de la danse. Les voir contempler France et Benoît performer, dialoguer, ululer, grogner et traverser toutes sortes d’états de corps m’amène à questionner nos présupposés en matière de spectacle vivant. Certains sont amusés, d’autres surpris, quelques-uns apeurés face aux excentricités des danseurs. Cette rencontre présente un vecteur d’enseignement à double sens : d’une part, la permissivité que se donnent les deux performeurs qui explorent des terrains inusités et, d’autre part, celle des enfants qui n’ont pas nécessairement de filtre sur leur regard. On pense que les enfants sont moins tolérants à la différence. En réalité, ils n’ont pas autant de préjugés et sont très transparents. [LIRE LA SUITE]