50 HEURES DE RECHERCHE

AVEC DEBORAH DUNN

Jour 1

« Se mettre dans l’émotion de Lisa, personnage du film Casablanca, interprété par Ingrid Bergman en 1942. Pénétrer l’espace scénique, imaginer le night-club, s’y sentir confortable et respirer enfin. La seconde guerre mondiale bat son plein dehors, mais dans ce refuge, ce night-club, cet espace neutre, on sent l’espoir et l’amour qui existe encore. La danse intégrée s’y dessine aussi tranquillement…2 danseurs et un fauteuil roulant. »

-France Geoffroy-

20 octobre 2016 – Maison de la culture Mont-Royal

Ce matin j’ai le coeur joyeux. Le travail avec Deborah me nourrit, du vrai bonbon… J’ai rêvé longtemps de travailler avec cette artiste fascinante, son théâtre ironique me fait rire, je m’éclate à chaque mouvement, chaque expression, chaque intention. Je n’ai jamais abordé la danse avec des personnages venus tout droit du cinéma. Je regarde le film Casablanca, j’appuie sur pause, je recule, je cherche l’émotion à reproduire, l’intensité du regard qui plonge dans les yeux Rick, investis, je suis Lisa et Tom est Rick.

-France Geoffroy-

LE CHORÉGRAPHE

(CAPSULE VIDÉO #2)

BILLET #2: 19.10.16 - PAR ALINE APOSTOLSKA

As time goes by…

Maxime D. Pomerleau est là aujourd’hui, de retour d’un voyage personnel en Europe. « À Berlin, j’ai visité le Musée de l’Histoire Juive » dit-elle. Le lien est direct avec le mythique film dont Deborah Dunn s’inspire pour cette pièce : Casablanca de Michael Curtiz avec Ingrid Bergman et Humphrey Bogart et la bande son de Max Steiner qui file des frissons. [LIRE LA SUITE]

 

INTÉGRER LES DANSEURS NON HANDICAPÉS

(PAR ALINE APOSTOLSKA)

 

Dans toutes ses pièces, Deborah Dunn s’est intéressée à l’humain par-delà le danseur. Et sans doute aussi, plus à la portée d’un geste, l’induction de sa théâtralité qu’à la perfection d’une gestuelle ou d’une posture. Dans ses pièces, les personnages sont forts, exubérants, exacerbés, pour traduire les méandres inaccessibles de la nature humaine. Elle s’est engagée dans le projet Quadriptyque avec cette même vision : ce désir de montrer l’humain en mouvement, le danseur en soi, sans se demander si celui-ci avait ou non un handicap. Elle semble même ne pas y avoir pensé. [LIRE LA SUITE]

LA CONCLUSION

(CAPSULE VIDÉO #5)

L'AMORCE

(CAPSULE VIDÉO #1)

BILLET #1: 16.10.16 - PAR ALINE APOSTOLSKA

Dans les yeux des amants

Entrée en studio pour la pièce de Deborah Dunn. Elle commence ce matin avec France Geoffroy et Thomas Casey.

« Conscience de l’espace, dit Deborah. Conscience de la relation qui existe entre eux, présence forte mais différente de l’un et de l’autre. » France et Thomas se regardent un instant, très court, puis entrent dans l’improvisation proposée comme s’ils glissaient dans une dimension pressentie. [LIRE LA SUITE]

25 octobre 2016 – Conseil des arts de Montréal

"La deuxième semaine de recherche avec Deborah s’amorce. J’enfile mon fauteuil roulant manuel, on va bien voir ce qu’inspirera à Deborah ce bolide qui favorise la proximité des corps. Nouvelle semaine, nouvelle page blanche. La recherche création, c’est toujours aussi excitant même après 22 ans. Chaque processus fait naître une pluie de poésie."

-France Geoffroy-

LE CORPS VS LE PERSONNAGE

(CAPSULE VIDÉO #3)

AVANT LE PROCESSUS

(CAPSULE VIDÉO #4)

Responses to my 50 hours with Quadriptyque

(PAR DEBORAH DUNN)

 

In the research for Quadriptyque I wanted to indulge a desire to aestheticize the handicapped body, to exploit its beauty. The emotional charges, that came from my initial meetings with France many years ago, triggered an interest in occupying a position of dependence with consciousness, love and intelligence, and balancing that dependency with your own politics. I think this response to France and her situation led me to Ingrid Bergman, playing Ilsa in the Hollywood film Casablanca (1942), because Ilsa finds herself both in love and in deep political need. [LIRE LA SUITE]

Crédits photos: Christine Bourgier et Marie-Hélène Bellavance

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