Carnets d’Aline Apostolska backup

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RECHERCHE AVEC

DEBORAH DUNN

BILLET #1: 16.10.16

« Conscience de l’espace, dit Deborah. Conscience de la relation qui existe entre eux, présence forte mais différente de l’un et de l’autre. » France et Thomas se regardent un instant, très court, puis entrent dans l’improvisation proposée comme s’ils glissaient dans une dimension pressentie. [ LIRE LA SUITE ]

BILLET #2: 19.10.16

Tiens, Maxime D. Pomerleau est là aujourd’hui, de retour d’un voyage personnel en Europe. « À Berlin, j’ai visité le Musée de l’Historie Juive » dit-elle, et en effet, le lien est direct avec le film dont Deborah Dunn s’inspire pour cette pièce. [ LIRE LA SUITE ]

INTÉGRER LES DANSEURS NON HANDICAPÉS…

Dans toutes ses pièces, Deborah Dunn s’est intéressée à l’humain par-delà le danseur, plus à ce qui met cet humain en danse qu’à sa seule et unique façon de danser. Et sans doute aussi, plus à la portée d’un geste, l’induction de sa théâtralité qu’à la perfection d’une gestuelle ou d’une posture. Toujours elle aime à mettre en scène des humains qui représentent la vie, sinon leur vie intérieure, et non pas seulement des danseurs qui interprètent un personnage. Dans ses pièces, les personnages sont forts, exubérants, exacerbés. Plus grands que nature, pour ainsi parvenir à traduire les méandres inaccessibles de la nature humaine. [ LIRE LA SUITE ]

RECHERCHE AVEC

SARAH-ÈVE GRANT

BILLET #5: 17.04.17

S’il devait n’en rester qu’une …

Lundi 17 avril a commencé le troisième processus de recherche de Quadriptyque, avec la chorégraphe de la relève Sarah-Ève Grant. On connait son univers subtil, attentif, tourné vers l’intériorité mais aussi son côté décalé, qui aime à prendre les danseurs et le spectateur au dépourvu. [ LIRE LA SUITE ]

BILLET #6: 24.04.17

Aujourd’hui, 24 avril, je suis retournée en studio pour constater que la recherche et le matériel chorégraphique produit avaient énormément avancé. Christine l’a fidèlement suivi derrière ses objectifs numériques presque au jour le jour. Pas moi, alors le bond en avant est d’autant plus manifeste. [ LIRE LA SUITE ]

FÉMINITÉ, ÉGALITÉ, SOLIDARITÉ

 

On pourrait penser que cela vienne de ma préoccupation autour des présidentielles françaises, ou d’une obsession pour la devise de mon pays d’origine, je ne sais pas, mais toujours est-il que cherchant à résumer l’impact, à la fois percutant et précis, qu’a produit sur moi la pièce de Sarah-Ève Grant, créé à l’issue de deux semaines de résidence de recherche et création au CAM et à la MC du Plateau, ces trois mots se sont imposés à moi : Féminité, Égalité, Solidarité. Une devise qui me semble ici avoir guidé la jeune chorégraphe dans la conception, l’orientation, la construction de sa pièce – avec de surcroît rapidité et concision. Telle qu’elle m’est apparue moins de deux semaines après le début du processus, et alors qu’elle ne connaissait pas deux de ses trois interprètes, sa pièce s’est cristallisée à la fois avec concision et pertinence. [ LIRE LA SUITE ]

Le saut de l’ange ou les états de corps en danse intégrée

Philippe Guisgand[1], ancien danseur, aujourd’hui chercheur au Centre d’Étude des Arts Contemporains à l’université Lille 3 (France), résume ainsi l’état de corps en danse comme étant « l’ensemble des tensions et des intentions qui s’accumulent intérieurement et vibrent extérieurement, et à partir duquel le spectateur peut reconstituer une généalogie des intensités présidant à l’élaboration, volontaire ou non, d’une forme corporelle ou d’un mouvement. »[ LIRE LA SUITE ]

RECHERCHE AVEC

BENOÎT LACHAMBRE

BILLET #3: 21.02.17

Toute création surgit du néant.

Derrière cette phrase quelque peu grandiloquente existe une réalité. Celle des prémices d’une œuvre qui semble d’un coup émerger, suivre son cours de développement et cheminer vers une réalisation, une existence, alors qu’il n’y avait absolument rien quelques minutes auparavant. [ LIRE LA SUITE ]

BILLET #4: 24.02.17

ls sont donc quatre interprètes : France Geoffroy, Roya Hosini, Georges-Nicolas Tremblay et donc, Benoît Lachambre. De son côté, Christine Bourgier prend des photos, sous toute les coutures avec son approche rapprochée, si j’ose dire, de l’humain dans la photo. Et Marie-Hélène Bellavance [ LIRE LA SUITE ]

 

LA LOI DU SOMA

 

Assister au travail de Benoît Lachambre, principalement en duo avec France Geoffroy mais aussi en un groupe avec eux deux, Roya Hossini et Georges-Nicolas Tremblay, a été assisté à une fulgurance. Travail en forme de tâtonnements de recherche, avec d’autant moins d’idées préconçues et prédéterminées qu’il a littéralement plongé dans la proposition de France de remplacer Dave St-Pierre à deux jours du début du processus. Mais cela aussi, ce hasard, cet inattendu, ont sans doute contribué à lui donner envie de vivre cette expérience, pour lui inédite, de la danse intégrée, et de la vivre précisément comme il le préfère : comme un évènement, et non comme une représentation, chorégraphique, avec l’allié majeur qu’il a élu comme son guide en matière de mise en mouvement : le corps somatique. [ LIRE LA SUITE ]

RECHERCHE AVEC

LUCIE GRÉGOIRE

BILLET #7: 06.06.17

Libre, absolument…

Ainsi commence la fin. Le 4ème laboratoire de recherche de Quadriptyque. Déjà ! Les quatre recherches sont complètement différentes mais chacune a présenté un aspect singulier, voire insoupçonné, de l’intégration du handicap en danse contemporaine. [ LIRE LA SUITE ]

BILLET #8: 15.06.17

Cache-cache avec les arbres…

Après une semaine de résidence de recherche et création dans la boîte noire de la MC Frontenac pour ce quatrième et dernier laboratoire Quadriptyque, Lucie Grégoire convie ses deux interprètes, Marie-Hélène Bellavance et Georges-Nicolas Tremblay sur les hauteurs du parc du Mont-Royal [ LIRE LA SUITE ]

RETOUR SUR LES QUATRE PROJETS

 

Enfin ! Depuis octobre 2016, quatre ateliers de recherche et création se sont succédés, avec leurs enjeux spécifiques, leurs visions singulières, leurs défis radicalement différents d’un univers chorégraphique à un autre. Deux représentations publiques ont eu lieu, à la Maison de la culture du Plateau puis à la Maison de la culture Frontenac, partenaires généreux de ce projet inédit et formidablement enthousiasmant, qui a su entraîner une équipe non moins formidable, une équipe soudée et complice qui a unis ses compétences pour ouvrir la danse intégrée – appelons-la encore ainsi en attendant de trouver appellation mieux adaptée, comme on le dit du transport adapté… -, au plus grand nombre, le public premier des handicapés eux-mêmes mais aussi, sinon surtout peut-être, le public de la danse contemporaine, ainsi que l’on peut l’espérer. [ LIRE LA SUITE ]

 

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